dimanche 25 septembre 2011

Le Kindle est-il un simple gagdet sans avenir ?

Loin d'être ce qu'on appelle une early-adopter (prompt à adopter une nouvelle technologie), je suis néanmoins assez étonnée d'entendre des réactions aussi septiques vis-à-vis des liseuses.
Par ailleurs, même chez les convaincus du numérique, les pratiques et les motivations sont multiples (ex : possibilité d’emporter de nombreux livres avec soi lors de ses déplacements).

Pour ma part, j'ai - surtout pour des raisons financières - peu l'occasion de voyager. Je suis donc très enthousiaste devant les possibilités que m'offrent les liseuses : bénéficier d'un vaste choix d'ouvrages que la bibliothèque de proximité ne n'offre pas – j'habite un charmant petit village de 2000 âmes ;-)
Pour le moment, bien malgré moi, j'utilise des ''solutions alternatives'' pour alimenter mon Kindle. De plus, le large choix de classiques disponibles en toute légalité promet de belles heures de lecture en perspective !

Dans ma pratique,  la complémentarité entre les 2 formats (papier/numérique) se situe au niveau du type d'ouvrages : j'apprécie la qualité du papier des livres d'arts et la disponibilité d'un petit dictionnaire papier – en revanche j'opte franchement pour la version numérique des encyclopédies, des journaux et des romans de poche.

NB : Je suis assez réservée sur l'idée que le format numérique induise une nouvelle définition du « bien lire » : le lecteur devra certes développer de nouvelles stratégies de lecture mais l'acte de lire (déchiffrer et comprendre le sens) restera fondamentalement le même.

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